Plan intérieur Louvre Lens

Plan extérieur

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plan interieur louvre lens

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Plan Int (Expo Champollion)

Musée du Louvre Lens

Louvre Lens - App de Visite

Océanie

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Wall description 609a886bcee64d66a2bb5e94

Technical description 609a886bcee64d66a2bb5e95

Audio transcript 609a886bcee64d66a2bb5e96

Neukaledonien, Kanak-Kultur Um 1850 Geschnitztes Holz, Pflanzenfasern, menschliches Haar Musée du quai Branly - Jacques Chirac, Inv Inv. 71. 1909. 19. 5 Oc D Depositum des Museums für Nationale Archäologie Ehemalige Sammlung des Musée ethnographique du Louvre (1850-1878), Depot des Musée des Antiquités Nationales.

Die Kanak-Maske besteht aus drei Teilen: der Holzmaske, einem großen gewölbten Kopfschmuck aus Haar und einem Gewand. Anlässlich eines Todesfalles ließen die Trauernden ihr Haar viele Monate lang wachsen, um es nach Beendigung der Trauer zum Schmücken des Kopfschmuckes verwenden zu können. Der Körper des Maskenträgers war mit einem Gewand aus Notou-Taubenfedern bedeckt, das hier fehlt. Es ist möglich, dass die Bemalung der Maske zu einem späteren Zeitpunkt, vielleicht sogar von einem Europäer, vorgenommen wurde. Diese Masken tauchten zuerst im Kontext von Begräbnisfeiern auf; dann entwickelte sich ihr Gebrauch von einer sakralen Funktion zu einer Rolle der Unterhaltung.

Nouvelle-Calédonie, culture Kanak C. 1850 Carved wood, plant fibres, human hair Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Inv Inv. 71.1909.19.5 Oc D dépôt du Musée d’Archéologie nationale Anciennes collection du Musée ethnographique du Louvre (1850-1878), dépôt du Musée des Antiquités Nationales.

The Kanak mask is made up of three parts: the wooden mask, a large domed headdress made of hair and a garment. On the occasion of a death, the mourners would let their hair grow for many months, so that it would adorn this headdress when the mourning period ended. The body of the mask's wearer was covered with a garment of notou pigeon feathers, which is missing here. It is possible that the painting of the mask was done late, perhaps even by a European. These masks first appeared in the context of funeral celebrations; then their use evolved from a sacred function to a role of entertainment.

Nueva Caledonia, cultura kanak Alrededor de 1850 Madera tallada, fibras vegetales, cabello humano Museo del muelle Branly - Jacques Chirac, Inv Inv. 71. 1909. 19. 5 Oc D depósito del Museo de Arqueología Nacional Antigua colección del Museo Etnográfico del Louvre (1850-1878), depósito del Museo de Antigüedades Nacionales.

La máscara kanak consta de tres partes: la máscara de madera, un gran tocado abovedado de pelo y una prenda de vestir. Con motivo de un fallecimiento, las plañideras se dejaban crecer el pelo durante muchos meses, para poder utilizarlo en la decoración del tocado cuando el luto terminaba. El cuerpo del portador de la máscara se cubría con una prenda de plumas de paloma notou, que aquí falta. Es posible que la pintura de la máscara haya sido realizada tardíamente, quizás incluso por un europeo. Estas máscaras aparecieron por primera vez en el contexto de las celebraciones funerarias; luego su uso evolucionó de una función sagrada a un papel de entretenimiento.

Cet objet se présente avec un visage au nez très protubérant et qui signifie la vitalité, le souffle vital avec une bouche ouverte et des dents menaçantes, une barbe très fournie et surtout un sommet en toupée fait de cheveux humains. Cette œuvre spectaculaire provient d’Océanie et a probablement été produite au milieu du 19e siècle. Emmanuel Kasarhérou Cet objet est un objet kanak de Nouvelle Calédonie, c’est un objet qui représente la figure du chef défunt, les chefs sont ceux qui ouvrent le chemin des morts et sont les seuls à pouvoir revenir du territoire des morts et ce masque qui était porté qui était dansé, dont on a ici qu’une partie puisqu’il faut imaginer une grande cotte de plume, un grand manteau de plume qui cachait le porteur et qui faisait que quand cet objet apparaissait lors des grandes cérémonies, les gens étaient à la fois séduits et effrayés par cette présence de l’au-delà venu le temps d’une cérémonie danser avec les vivants. Les yeux, le nez et la bouche du masque semblent avoir eu un traitement particulier puisqu’ils sont recouverts de peinture de couleur. Alors cet objet a été peint, sans doute postérieurement par une main plutôt européenne que kanak qui a essayé d’en souligner le regard mais très maladroitement car on voit bien que la peinture ne suit pas le mouvement que le sculpteur a dessiné pour ses yeux avec ses commissures des yeux et avec cette manière plutôt apaisée qu’ont logiquement ce type de masques. Donc c’est un apport postérieur qui nous fausse un peu la perception que l’on a de cet objet mais en même temps qui renvoie à une pratique qui était courante c’est-à-dire que les narines sont en général peintes en rouge ; et elles sont peintes en rouge sur cet exemplaire ; et les lèvres sont en rouge et les dents sont en blanc. Donc on voit que c’est une extension finalement d’habitude de peindre et de rehausser les objets par la couleur c’est ce qui donne vie aux objets et il est fréquent, dans la statuaire kanak, de cette période qu’on dise qu’une sculpture est encore morte quand elle n’a pas eu les couleurs et dès que les couleurs sont apposées, elle deviennent habitées et donc vivantes.

Nouvelle-Calédonie, culture Kanak Vers 1850 Bois sculpté, fibres végétales, cheveux humains Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Inv Inv. 71.1909.19.5 Oc D dépôt du Musée d’Archéologie nationale Anciennes collection du Musée ethnographique du Louvre (1850-1878), dépôt du Musée des Antiquités Nationales.

Le masque Kanak est composé de trois parties : le masque en bois, une ample coiffe en dôme constituée de cheveux et un vêtement. À l’occasion d’un décès, les deuilleurs se laissaient pousser les cheveux pendant de longs mois, pour qu’ils ornent cette coiffe à la levée du deuil. Le corps du porteur du masque était recouvert d’un vêtement de plumes de pigeon notou, manquant ici. Il est possible que la peinture du masque ait été réalisée tardivement, peut-être même par un européen. Ces masques sont d’abord apparus dans un contexte de célébrations funéraires ; puis leur usage a évolué d’une fonction sacrée à un rôle de divertissement.

Nouvelle-Calédonie, culture Kanak Rond. 1850 Gesneden hout, plantaardige vezels, mensenhaar Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Inv Inv. 71.1909.19.5 Oc D dépôt du Musée d’Archéologie nationale Anciennes collection du Musée ethnographique du Louvre (1850-1878), dépôt du Musée des Antiquités Nationales.

Het Kanak-masker bestaat uit drie delen: het houten masker, een grote koepelvormige hoofdtooi van haar en een gewaad. Bij een sterfgeval lieten de rouwenden hun haar maandenlang groeien, zodat het na afloop van de rouw kon worden gebruikt om het hoofddeksel te versieren. Het lichaam van de drager van het masker was bedekt met een gewaad van notou duivenveren, dat hier ontbreekt. Het is mogelijk dat het schilderen van het masker laat gebeurde, misschien zelfs door een Europeaan. Deze maskers verschenen eerst in het kader van begrafenisvieringen; daarna evolueerde hun gebruik van een sacrale functie naar een rol van vermaak.

App de Visite (scenario data)

Description 602acac8e44a215aed802247

Level 602acac8e44a215aed802248

Summary footer 602acac8e44a215aed802249

Seconde partie

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Audio transcript 616d2496d9cabf70c4e1d6ae

Au-delà du caractère monumental de ce masque, son originalité provient également des matériaux employés lors de sa construction. La barbe et la coiffe de ce masque sont réalisées en cheveux humains. Ce sont les cheveux des deuilleurs, c’est-à-dire les personnes qui portent le deuil. Les deuilleurs ce sont des personnes qui sont choisies parmi les gens de la société pour accompagner le corps défunt du chef dans sa lente transformation de corps de chair à ossements. Ces personnages ont un rôle primordial dans la culture kanake. Ce sont des personnages particulièrement sacrés qui se mettent en retrait de la vie communautaire pendant toute cette période, qui ne doivent pas manger avec les mains, qui ont des serviteurs particuliers qui leur apporte leur nourriture, qui doivent plus vivre avec le reste de la société et parmi les différents interdits qu’ils doivent observer il y a l’interdiction de se couper les cheveux et les poils de la barbe. Et ce deuil peut être un processus très long.  Les cheveux, la pousse des cheveux c’est le symbole, c’est la manifestation du temps et du rituel écoulé. Ce qui fait que quand on va lever le deuil, c’est-à-dire quand on va aller au bout de la cérémonie de deuil, 1 an, 3 ans, 5 ans, 10 ans après, pour les chefs particulièrement importants ; c’est vous dire ce que ça représente pour un deuilleur ; il doit se couper les cheveux et il doit présenter ses cheveux en symbole des rituels parfaitement accomplis. Et ce sont ses cheveux qui servent ensuite à ces masques qui sont doublement investis à la fois d’une figure ancestrale venue du monde sous-marin des paradis anciens et en même temps avec ses cheveux qui signifie le deuil.

L'oeuvre en bref !

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Audio transcript 6140b8dd6e1d435ed28e8aca

In the 19th century, in the Kanak culture of New Caledonia, in Oceania, the Kanak mask was composed of three parts: the wooden mask, a large domed headdress made of hair and a garment. At the time of a death, the mourners let their hair grow for many months, so that it could adorn this headdress when the mourning period ended. The body of the mask's wearer was covered with a garment of notou pigeon feathers, which is missing here. It is possible that the painting of the mask was done late, perhaps even by a European. These masks first appeared in the context of funeral celebrations; then their use evolved from a sacred function to a role of entertainment.

Au 19e siècle, dans la culture Kanak de Nouvelle-Calédonie, en Océanie, le masque Kanak est composé de trois parties : le masque en bois, une ample coiffe en dôme constituée de cheveux et un vêtement. À l’occasion d’un décès, les deuilleurs se laissaient pousser les cheveux pendant de longs mois, pour qu’ils ornent cette coiffe à la levée du deuil. Le corps du porteur du masque était recouvert d’un vêtement de plumes de pigeon notou,manquant ici. Il est possible que la peinture du masque ait été réalisée tardivement, peut-être même par un européen. Ces masques sont d’abord apparus dans un contexte de célébrations funéraires ; puis leur usage a évolué d’une fonction sacrée à un rôle de divertissement.

In de 19e eeuw bestond het Kanak-masker in de Kanak-cultuur van Nieuw-Caledonië, Oceanië, uit drie delen: het houten masker, een grote koepelvormige hoofdtooi van haar en een gewaad. Bij een sterfgeval lieten de rouwenden hun haar maandenlang groeien, zodat het na afloop van de rouw kon worden gebruikt om het hoofddeksel te versieren. Het lichaam van de drager van het masker was bedekt met een gewaad van notou duivenveren, dat hier ontbreekt. Het is mogelijk dat het masker op een later tijdstip werd geschilderd, misschien zelfs door een Europeaan. Deze maskers verschenen eerst in het kader van begrafenisvieringen; daarna evolueerde hun gebruik van een sacrale functie naar een rol van vermaak.

Exposition permanente

Océanie

Masque

Seconde partie

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